Un acte de courage
Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?
Un acte de courage
Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?
Un acte de courage
Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?
Un acte de courage
Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?
Un acte de courage
Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?
Un acte de courage
Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?
Un acte de courage
Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?
D’après plusieurs études en Europe et aux USA, seul un tiers des personnes souffrant d’un trouble mental ont bénéficié d’aide au cours des douze derniers mois. Pourquoi une telle différence entre le nombre de personnes en souffrance et celles qui sont aidées ?
“Je ne suis pas plus forte qu’un.e autre. J’ai eu les ressources qu’il fallait, j’ai aussi su les prendre au bon moment”
– Florine, “Faut en parler !”, épisode 2 – Je prends cette bouée
Pas un signe de faiblesse
Pour oser demander de l’aide, il faut avoir reconnu sa propre souffrance, et accepter qu’on ne peut pas la gérer seul·e. Malheureusement, les stéréotypes sur la santé mentale ont la vie dure ! Si nous souffrons c’est notre problème et en plus c’est de notre faute ! Nous devrions soi-disant être capables de tout gérer nous-mêmes, et la souffrance mentale serait un signe de faiblesse. C’est pourtant faux. Personne ne s’estime complètement responsable de sa propre santé physique, alors pourquoi serait-ce le cas pour la santé psychique ? Dans ce contexte culpabilisant, oser demander de l’aide est un véritable acte de courage !
“On n’est pas des super-héros, personne n’est à l’abri, il faut juste prendre l’aide qui nous est offerte”
– Carolyne, “Faut en parler !”, épisode 4 – Le petit pot de larmes
La plupart des troubles mentaux peuvent être traités efficacement, pour autant que l’on reçoive l’aide nécessaire. Et pourtant, les préjugés qui mettent en doute leur efficacité et leur validité sont nombreux ! Le rétablissement en santé mentale, c’est possible, au même titre que le rétablissement physique.
Parler pour aider
Comment encourager les gens à demander de l’aide lorsqu’ils ou elles en ont besoin ? Briser le tabou autour de la santé mentale et en parler autour de soi. Parler de notre souffrance et de nos joies et écouter celles des autres. Libérer la parole et accepter notre humanité, c’est lutter contre les préjugés et les idées reçues sur la santé mentale.
“Plus on va en parler, plus les gens vont être outillés pour aider, et plus les personnes concernées vont savoir vers qui se tourner”
– Carolyne, “Faut en parler !”, épisode 4 – Le petit pot de larmes
Quand faut-il demander de l’aide ?
Souvent, on se demande quel est le bon timing pour demander de l’aide. Certains indices peuvent nous indiquer qu’il est temps de chercher de l’aide, notamment lorsque la souffrance s’installe sur le long terme, et qu’elle a un impact sur notre fonctionnement quotidien (qualité du sommeil, perte d’appétit, perte de motivation, etc.). Mais le critère le plus important, c’est le besoin que nous ressentons. Quel que soit votre niveau de souffrance si vous ressentez le besoin d’avoir de l’aide, alors il faut en parler ! C’est en ignorant nos propres besoins, en laissant grandir notre souffrance, que l’on risque d’arriver à l’état de crise suicidaire.
“Il faudrait demander de l’aide, dès qu’on en ressent le besoin, quelque soit le niveau de souffrance”
- Andrea Pereira, Docteure en psychologie sociale et responsable scientifique chez minds
Une action qui nous fait vraiment du bien
Demander de l’aide, est-ce efficace pour aller mieux ? La réponse est oui ! Mais cela dépend de la personne à qui l’on s’adresse. Il existe plusieurs sources d’aide vers qui il est possible de se tourner :
- On peut rechercher de l’aide auprès de sources qui ne requièrent pas de contact avec une autre personne, ce qu’on appelle l’auto-assistance. Il s’agit par exemple de livres, de sites Internet, d’applications, etc.
- Les sources informelles sont par exemple des membres de notre famille, nos ami·es, nos voisin·es, etc.
- Les sources semi-formelles sont des professionnel·les non spécialistes de la santé mentale, par exemple des enseignant·es, des médecins généralistes, des travailleur·ses sociaux, etc.
- Les sources formelles sont des professionnel·les de la santé mentale, par exemple les psychiatres, les psychologues, etc. Ce sont les plus efficaces et pourtant, celles vers qui nous avons le plus de difficulté à nous tourner.
PAROLE D’EXPERTE
Comment réagir lorsque quelqu’un nous demande de l’aide ?
Selon les recherches de l’observatoire de minds, lorsque nous sommes en souffrance, nous avons plutôt tendance à rechercher de l’aide auprès de nos proches. Malheureusement ces dernier·ères ne sont pas toujours équipé·es pour répondre à nos besoins. Offrir son aide aux autres peut être tout aussi difficile que de la demander. Andrea Pereira, responsable scientifique chez minds nous explique comment venir en aide à nos proches en souffrance dans une capsule vocale inédite.
- Pereira, A., & Dubath, C. (2022). Les comportements promoteurs d’une bonne santé mentale: Synthèse de la littérature scientifique(minds 02/2022). Genève: minds – Promotion de la santé mentale à Genève
- Pereira, A., & Dubath, C. & Trabichet A.-M. (2021). Les déterminants de la santé mentale: Synthèse de la littérature scientifique (minds 01/2021). Genève: minds – Promotion de la santé mentale à Genève