Se rétablir, c’est possible !

Tout comme pour les problèmes physiques, il est possible de se rétablir d’un moment de souffrance psychologique et de retrouver l’équilibre !

Notre état mental est par essence changeant. Nous passons par autant de maux et de douleurs que de périodes heureuses ou sereines. Ainsi, lorsque nous traversons un “creux” il ne faut surtout pas oublier que la souffrance, elle aussi, peut être éphémère.

Se rétablir, c’est retrouver un équilibre entre ressources (ce qui nous procure de la joie, de la sérénité, ou encore du bien-être) et stresseurs (ce qui nous prend de l’énergie et nous affaiblit). La santé mentale, on ne ne le répétera jamais assez, c’est comme la santé physique, nous devons en prendre soin tous les jours et pas seulement lorsqu’elle va mal.

10 signes que votre santé mentale va mieux

Vous retrouvez du plaisir à manger. Votre rythme d’alimentation se régularise

Votre sommeil s’améliore, vous vous endormez assez facilement, et passez des nuits sereines sans vous réveiller trop souvent. Vous ne passez pas non plus trop de temps à dormir.

Vous êtes moins irritable et subissez moins de sautes d’humeur

Vous êtes moins cruel·le envers vous-même, votre estime de soi s’améliore

Vous ressentez de l'intérêt pour la vie et votre capacité de concentration s’améliore

Vous ressentez de l'enthousiasme au quotidien

Les idées noires et les pensées suicidaires sont moins, voire plus du tout, présentes

Vous ressentez moins de difficulté à effectuer les tâches quotidiennes en général (manger, se laver, aller au travail, etc.)

Vos relations avec vos proches sont apaisées

Si vous êtes malades, vous connaissez et gérez bien vos symptômes et êtes suivi·es de manière régulière par des professionnel·les en qui vous avez confiance

Se rétablir, c’est toujours possible

Il est toujours possible d’aller mieux, même lorsque l’on souffre d’une maladie psychique grave. Cependant, se rétablir ne signifie pas guérir, mais plutôt “apprendre à vivre avec sa propre vulnérabilité“. Se rétablir ne veut donc pas dire que nous ne souffrirons plus jamais, mais que nous sommes capables d’affronter les difficultés pour trouver un équilibre mental satisfaisant, dans une société qui nous en donne les moyens.

Paco Prada, psychiatre et psychothérapeute aux Hôpitaux universitaires de Genève aborde la question difficile de la crise et du retour à un équilibre mental épanoui.

Questions Réponses

Si vous aussi, vous vous posez la question ...

Bien sûr que non ! Notre santé mentale est influencée par un grand nombre de facteurs. Parmi eux, il y a des facteurs individuels (biologiques, psychologiques, ou liés à notre parcours de vie) mais aussi et surtout des facteurs externes sur lesquels nous n’avons aucun ou peu de contrôle. Notre rétablissement peut être impacté par bon nombre de ces facteurs. Quel que soit notre niveau de souffrance, il est important de ne pas hésiter à demander de l’aide lorsqu’on en ressent le besoin. Faire appel à un·e professionnel·le de la santé mentale est une ressource utile et efficace pour accompagner un parcours de rétablissement.

Non, pas forcément. Après un moment de crise, on retrouve un équilibre dans sa vie qui est souvent différent de ce qu’on connaissait par le passé. La crise peut être vue comme une opportunité d’évolution, de meilleure connaissance de soi et des ressources à disposition en cas de problème. Si ce nouvel équilibre ne nous convient pas, consulter un spécialiste de la santé mentale peut être utile.

Le processus de rétablissement n’est pas linéaire et peut donc inclure des hauts et des bas. Être en bonne santé mentale, c’est chercher à maintenir un équilibre entre bien-être et souffrance, mais cet équilibre n’est jamais complètement sous notre contrôle ! Des facteurs externes sur lesquels nous n’avons pas ou peu de contrôle influencent notre équilibre mental et peuvent entraîner de nouvelles crises. L’important est donc de conserver un réseau de soutien et les ressources afin de pouvoir affronter les aléas de la vie plus sereinement.

Besoin d'aide ?

Si vous rencontrez des difficultés psychologiques, n'hésitez pas à en parler et à demander de l’aide. Votre médecin généraliste peut être de bon conseil et vous orienter vers une aide plus spécialisée si nécessaire.

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