Coronavirus, comment protéger sa santé mentale ?
Depuis plusieurs mois maintenant, notre vie, notre façon de travailler, d’habiter et d’être ensemble ont radicalement changé. Que nous soyons pris·es dans l’urgence de la gestion de crise (politiques, professionnel·les de santé, journalistes, enseignant·es, travailleur·ses sociaux, personnel de vente, etc.) ou que nous devions recomposer fréquemment notre manière de travailler ou arrêter nos activités habituelles, la brutalité avec laquelle le coronavirus (Covid-19) frappe nos quotidiens et l’incertitude qu’il génère n’est facile à vivre pour personne.
Coronavirus, comment protéger sa santé mentale ?
Depuis plusieurs mois maintenant, notre vie, notre façon de travailler, d’habiter et d’être ensemble ont radicalement changé. Que nous soyons pris·es dans l’urgence de la gestion de crise (politiques, professionnel·les de santé, journalistes, enseignant·es, travailleur·ses sociaux, personnel de vente, etc.) ou que nous devions recomposer fréquemment notre manière de travailler ou arrêter nos activités habituelles, la brutalité avec laquelle le coronavirus (Covid-19) frappe nos quotidiens et l’incertitude qu’il génère n’est facile à vivre pour personne.
Coronavirus, comment protéger sa santé mentale ?
Depuis plusieurs mois maintenant, notre vie, notre façon de travailler, d’habiter et d’être ensemble ont radicalement changé. Que nous soyons pris·es dans l’urgence de la gestion de crise (politiques, professionnel·les de santé, journalistes, enseignant·es, travailleur·ses sociaux, personnel de vente, etc.) ou que nous devions recomposer fréquemment notre manière de travailler ou arrêter nos activités habituelles, la brutalité avec laquelle le coronavirus (Covid-19) frappe nos quotidiens et l’incertitude qu’il génère n’est facile à vivre pour personne.
Coronavirus, comment protéger sa santé mentale ?
Depuis plusieurs mois maintenant, notre vie, notre façon de travailler, d’habiter et d’être ensemble ont radicalement changé. Que nous soyons pris·es dans l’urgence de la gestion de crise (politiques, professionnel·les de santé, journalistes, enseignant·es, travailleur·ses sociaux, personnel de vente, etc.) ou que nous devions recomposer fréquemment notre manière de travailler ou arrêter nos activités habituelles, la brutalité avec laquelle le coronavirus (Covid-19) frappe nos quotidiens et l’incertitude qu’il génère n’est facile à vivre pour personne.
Coronavirus, comment protéger sa santé mentale ?
Depuis plusieurs mois maintenant, notre vie, notre façon de travailler, d’habiter et d’être ensemble ont radicalement changé. Que nous soyons pris·es dans l’urgence de la gestion de crise (politiques, professionnel·les de santé, journalistes, enseignant·es, travailleur·ses sociaux, personnel de vente, etc.) ou que nous devions recomposer fréquemment notre manière de travailler ou arrêter nos activités habituelles, la brutalité avec laquelle le coronavirus (Covid-19) frappe nos quotidiens et l’incertitude qu’il génère n’est facile à vivre pour personne.
Coronavirus, comment protéger sa santé mentale ?
Depuis plusieurs mois maintenant, notre vie, notre façon de travailler, d’habiter et d’être ensemble ont radicalement changé. Que nous soyons pris·es dans l’urgence de la gestion de crise (politiques, professionnel·les de santé, journalistes, enseignant·es, travailleur·ses sociaux, personnel de vente, etc.) ou que nous devions recomposer fréquemment notre manière de travailler ou arrêter nos activités habituelles, la brutalité avec laquelle le coronavirus (Covid-19) frappe nos quotidiens et l’incertitude qu’il génère n’est facile à vivre pour personne.
Coronavirus, comment protéger sa santé mentale ?
Depuis plusieurs mois maintenant, notre vie, notre façon de travailler, d’habiter et d’être ensemble ont radicalement changé. Que nous soyons pris·es dans l’urgence de la gestion de crise (politiques, professionnel·les de santé, journalistes, enseignant·es, travailleur·ses sociaux, personnel de vente, etc.) ou que nous devions recomposer fréquemment notre manière de travailler ou arrêter nos activités habituelles, la brutalité avec laquelle le coronavirus (Covid-19) frappe nos quotidiens et l’incertitude qu’il génère n’est facile à vivre pour personne.
La deuxième vague de la pandémie de Covid-19 et les nouvelles restrictions prises pour l’enrayer sont notre réalité quotidienne jusqu’à nouvel ordre. Tout en visant à nous protéger et à protéger les autres, ces mesures péjorent, les chiffres le montrent, les troubles de l’anxiété, du sommeil et les états dépressifs d’une partie de la population. L’isolement soudain, pour certain·es, la distanciation physique et sociale, l’incertitude au quotidien, la peur du virus et le flot continu d’informations inquiétantes représentent un cocktail difficile à absorber pour notre santé mentale.
Le message le plus important que minds souhaite adresser est celui-ci : c’est normal de se sentir dépassé·e!
Cette situation que nous vivons est aussi inédite que bouleversante. Se sentir stressé·e, seul·e, triste ou angoissé·e est normal. Se sentir découragé·e? En colère? Débordé·e? Pleurer en regardant les infos? S’en prendre à ses proches en quarantaine? Oui, ça peut arriver. Nous avons le droit de réagir parfois de manière irrationnelle ou émotionnelle et nous ne devrions pas être blâmé·e ou stigmatisé·e pour ça.
Impact du Covid-19 sur la santé mentale de la population générale
Impact du Covid-19 sur la santé mentale des personnes atteintes de troubles psychologiques
Au milieu de cet ouragan émotionnel et médiatique que nous vivons, il est donc plus que jamais essentiel de penser aussi à sa santé mentale. Voici quelques conseils qui peuvent aider à traverser les prochaines semaines.
Comment prendre soin de sa santé mentale pendant cette période?
Se tenir informé·e sans se laisser envahir
- Chercher de l’information fiable auprès de sources officielles, comme l’Office fédéral de la santé publique, les HUG ou le site de l’Etat de Genève. Privilégier les faits et les informations de prévention qui peuvent aider à réduire les peurs.
- Mais ne pas se laisser envahir par l’info: consulter les infos 1 ou 2 fois par jour (le journal télévisé par exemple), et éviter les sources d’information en continu. Limiter aussi les réseaux sociaux ou les groupes whatsapp pleins de fake news qui alimentent l’anxiété.
Garder une routine, bouger, se divertir
- Garder une routine: autant que possible, conserver un rythme stable, se lever et se coucher à heures fixes pour garantir un sommeil suffisant, faire 3 repas sains par jour, séparer autant que possible le temps de travail et de vie familiale, etc
- Prendre l’air, si on le peut: un balcon, un jardin, une cour intérieure, un tour du quartier (en respectant les distances), voire, si on le peut encore, une balade en campagne ou en forêt. La nature est un important facteur de bien-être mental.
- Bouger: notre santé physique et mentale sont étroitement liées et l’exercice physique est une des clés du bien-être mental. Léman Bleu TV propose une séance de fitness quotidienne dans sa nouvelle émission #BougerSansSortir. Si on le peut, sortir faire quelques pas mais sinon, on met de la musique et on danse!
- Se divertir hors des écrans: écouter de la musique, lire un roman, tenir un journal, écouter des podcasts, faire de la couture, de la pâtisserie, dessiner… Toutes ces choses que nous n’avons pas le temps de faire d’habitude à cause de nos vies trop chargées.
Garder le contact
- Rester en contact: même si nous sommes obligé·es de limiter nos contacts, il s’agit de rester connectés à nos proches. Prendre des nouvelles ou en donner. Pas forcément besoin de ne parler que de la crise sanitaire, on peut parler de tout, échanger des conseils de lecture, parler des enfants …
- Mais là aussi, modérer: 15 coups de téléphone par jour, 200 messages, ça peut devenir envahissant. Ou déprimant quand tout à coup les notifications se tarissent. Limiter les conversations qui nous angoissent et se concentrer sur la tâche qu’on avait commencée, ça permet de reprendre un peu un cours normal de la vie
Exprimer ses émotions, en parler et se faire confiance
- Dire si on ne se sent pas bien: chercher du soutien, manifester des émotions pour ne pas tout ruminer seul·e. Si on ne trouve personne à qui se confier, des ressources comme La Main Tendue peuvent aider.
- Essayer de ne pas devenir sombre: lorsque l’on est isolé·e, on a beaucoup de temps pour penser, ce qui peut parfois nous entraîner dans une spirale négative de dévalorisation de soi et de sa vie.
- Essayer de positiver: se rappeler que les épidémies, comme tout, ont une fin, que de très nombreuses personnes ont déjà guéri et que des milliers d’autres, y compris nous, s’en sortiront aussi. Penser au personnel soignant et à tous·tes les professionnel·les avec gratitude et admiration, être reconnaissant·e pour leur travail et les moyens mis à leur disposition.
- S’écouter et se faire confiance: durant les moments de stress, prêter attention à nos propres besoins et ressentis. Savoir ce qui nous fait du bien et le faire.
Se soutenir…
- Etre solidaire: soutenir d’autres personnes en difficulté peut être bénéfique pour la personne qui reçoit de l’aide autant que pour celle qui en donne. Prendre des nouvelles de nos voisins proches, se renseigner sur des initiatives solidaires dans notre quartier, ça occupe et ça fait du bien.
Comment rendre service et s’entraider?
Les actions de solidarité et d’entraide se multiplient à Genève, en voici quelques exemple :
- L’association La Main sûre organise un réseau d’entraide actif sur toute la Suisse
- Le site A nous de jouer – recense des appels à l’engagement et actions solidaires à l‘initiative des jeunes à Genève et dans le canton de Vaud
- L’organisation Pro Senectute met en place des chaînes téléphoniques pour que les aînés puissent garder des contacts.
- La Course suisse se propose de livrer chez vous ou des proches des aliments du magasin de votre choix ou des médicaments.
- Le site Aide-Maintenant recense les propositions d’aide sur l’ensemble du pays
- Five Up – soutenue par la Croix-Rouge Suisse, l’application met en relation bénévoles et personnes ayant besoin d’aide.
- Le groupe Facebook – Coronavirus entraide Genève et régions
Où trouver de l’aide en cas de besoin ?
Parler et être écouté.e
- La Main Tendue – 143 – quelqu’un à qui parler – composer le 143 ou demander une aide par mail.
- Trajectoires propose une orientation éthique vers la psychothérapie – entretiens par vidéoconférence ou par téléphone dans le cadre du Covid-19
Pour répondre aux besoins psychologiques de la population en cette période de pandémie, les HUG et leurs équipes spécialisées proposent un soutien aux patients hospitalisés sur place, ainsi que plusieurs hotlines gratuites :
- Hotline proches – composer le 079 553 14 74, 7j/7 de 9h à 18h
- Hotline familles – composer le 022 305 48 48 du lundi au vendredi, de 8h30 à 18h
- Hotline parents débordés ou anxieux – composer le 079 553 56 13 du lundi au vendredi, de 10h à 17h
- Hotline ados (mal-être, prévention du suicide), en toute confidentialité – composer le 022 372 42 42, 7j/7 24h/24 (ou par email). Ligne également pour les proches (parents, amis) et professionnels qui les entourent
Ligne verte pour toute la population
- Hotline gratuite créée par l’Etat de Genève pour toutes personnes qui recherchent un soutien, une écoute et des conseils sur la meilleure façon de vivre cette période de pandémie d’un point de vue personnel et émotionnel – composer le 0800 909 400, 7j/7 de 9h à 17h
- Ligne Solidarité 65+ : Ligne téléphonique gratuite pour les personnes âgées ayant besoin d’un soutien ponctuel (isolement, repas à domicile, courses) ou pour bénéficier d’un contact régulier par téléphone avec des collaborateur.trice.s de la Ville, et de communiquer d’éventuels besoins – composer le 0800 22 55 11, lundi-vendredi de 9h à 17h
- Soutien aux parents
L’Ecole des parents propose un soutien et une écoute à travers diverses activités et prestations - Violences domestiques
Le réseau de prise en charge maintient ses prestations (numéros d’urgence, lignes d’écoute et hébergements d’urgence) - Accompagnement social et juridique
Caritas – composer le 022 708 04 44 le lundi de 13h30 à 17h30 et le mercredi de 9h à 13h - Information à l’échelle des cantons latins
Santépsy propose un dossier complet avec de nombreuses sources d’information et numéros d’urgence sur Santé mentale et Covid-19 - Guides pratiques et officiels
La plateforme de l’Etat de Genève COVICOACH propose des conseils, pour vivre au mieux la période d’isolement ou de quarantaine à la maison
Le guide illustré de l’OMS : faire ce qui compte en cas de stress - Autres conseils et ressources - PSYCOM Santé Mentale Info : différents conseils pratiques pour prendre soin de sa santé mentale au quotidien, en cette période de Covid-19
- Les effets-psychologiques négatifs liés au confinement – The Conversation
- Coronavirus : 8 ways to look after your mental health – Mental Health Europe
- Looking after your mental health during the Coronavirus outbreak – Mental health foundation
- Mental Health and Psychosocial Considerations During COVID-19 Outbreak – Organisation Mondiale de la Santé
- Briefing note on addressing mental health and psychosocial aspects of COVID-19 Outbreak – Version 1.1 – Inter-Agency Standing Committee
- Taking Care of Your Mental Health in the Face of Uncertainty – American foundation for suicide prevention (US)
- Managing stress and Anxiety – Centers for Disease Control and Prevention
- Covid-19 : les cinq conseils de l’OMS pour maintenir une bonne santé physique et mentale – ONU info
- Les explications d’Emna Ragama Pardos, psychologue et psychothérapeute – RTS
- Dario Spini: «Ce qui était «la norme» hier n’existe plus» – Le Temps
- Des conseils pratiques pour s’entraider et «faire société» – Le Temps
- Coronavirus: les adresses de la solidarité près de chez vous – L’illustré