Covid-19 : il faut écouter les étudiant·es !
L’OMS tire la sonnette d’alarme sur les ravages occasionnés par la crise sanitaire sur notre santé mentale, en particulier chez les jeunes. Selon l’Organisation internationale du travail, 50 % des jeunes de 18 à 29 ans sont actuellement sujets à la dépression et à l’anxiété. A Genève, l’association des étudiants en psychologie (ADEPSY) a publié un rapport d’enquête sur l’état de santé mentale des étudiant·es, dont les résultats illustrent nettement les constats des organisations internationales.
Covid-19 : il faut écouter les étudiant·es !
L’OMS tire la sonnette d’alarme sur les ravages occasionnés par la crise sanitaire sur notre santé mentale, en particulier chez les jeunes. Selon l’Organisation internationale du travail, 50 % des jeunes de 18 à 29 ans sont actuellement sujets à la dépression et à l’anxiété. A Genève, l’association des étudiants en psychologie (ADEPSY) a publié un rapport d’enquête sur l’état de santé mentale des étudiant·es, dont les résultats illustrent nettement les constats des organisations internationales.
Covid-19 : il faut écouter les étudiant·es !
L’OMS tire la sonnette d’alarme sur les ravages occasionnés par la crise sanitaire sur notre santé mentale, en particulier chez les jeunes. Selon l’Organisation internationale du travail, 50 % des jeunes de 18 à 29 ans sont actuellement sujets à la dépression et à l’anxiété. A Genève, l’association des étudiants en psychologie (ADEPSY) a publié un rapport d’enquête sur l’état de santé mentale des étudiant·es, dont les résultats illustrent nettement les constats des organisations internationales.
Covid-19 : il faut écouter les étudiant·es !
L’OMS tire la sonnette d’alarme sur les ravages occasionnés par la crise sanitaire sur notre santé mentale, en particulier chez les jeunes. Selon l’Organisation internationale du travail, 50 % des jeunes de 18 à 29 ans sont actuellement sujets à la dépression et à l’anxiété. A Genève, l’association des étudiants en psychologie (ADEPSY) a publié un rapport d’enquête sur l’état de santé mentale des étudiant·es, dont les résultats illustrent nettement les constats des organisations internationales.
Covid-19 : il faut écouter les étudiant·es !
L’OMS tire la sonnette d’alarme sur les ravages occasionnés par la crise sanitaire sur notre santé mentale, en particulier chez les jeunes. Selon l’Organisation internationale du travail, 50 % des jeunes de 18 à 29 ans sont actuellement sujets à la dépression et à l’anxiété. A Genève, l’association des étudiants en psychologie (ADEPSY) a publié un rapport d’enquête sur l’état de santé mentale des étudiant·es, dont les résultats illustrent nettement les constats des organisations internationales.
Covid-19 : il faut écouter les étudiant·es !
L’OMS tire la sonnette d’alarme sur les ravages occasionnés par la crise sanitaire sur notre santé mentale, en particulier chez les jeunes. Selon l’Organisation internationale du travail, 50 % des jeunes de 18 à 29 ans sont actuellement sujets à la dépression et à l’anxiété. A Genève, l’association des étudiants en psychologie (ADEPSY) a publié un rapport d’enquête sur l’état de santé mentale des étudiant·es, dont les résultats illustrent nettement les constats des organisations internationales.
Covid-19 : il faut écouter les étudiant·es !
L’OMS tire la sonnette d’alarme sur les ravages occasionnés par la crise sanitaire sur notre santé mentale, en particulier chez les jeunes. Selon l’Organisation internationale du travail, 50 % des jeunes de 18 à 29 ans sont actuellement sujets à la dépression et à l’anxiété. A Genève, l’association des étudiants en psychologie (ADEPSY) a publié un rapport d’enquête sur l’état de santé mentale des étudiant·es, dont les résultats illustrent nettement les constats des organisations internationales.
Le prix fort payé par la jeunesse
Depuis ce mois de janvier, les étudiant·es envoient des appels au secours sur les réseaux sociaux et auprès des gouvernements. Le hashtag #etudiantsfantomes a suscité 70 000 tweets en quelques jours. En Suisse, le compte Instagram @anxietudessuperieures.ch publie quotidiennement des témoignages d’étudiant·es sur leur santé mentale pour libérer la parole et échanger sur la détresse qu’ils et elles traversent.
Le soutien social est un des facteurs qui a la plus grande influence sur notre santé mentale. Le fait de savoir que l’on est écouté·e, aimé·e, estimé·e, valorisé·e, et que l’on fait partie d’un groupe social, a une très grande influence positive sur la santé physique et mentale. C’est un facteur de protection majeur contre le stress et les événements négatifs de la vie. Une analyse sur 11 pays européens a trouvé que le soutien social perçu était le déterminant le plus important d’une bonne santé mentale, au-delà de variables socio-économiques telles que le revenu, et de variables individuelles, comme par exemple le genre. La vie sociale est donc une composante essentielle de notre bien-être. Et c’est particulièrement vrai pour les jeunes en période d’études.
“Le manque de vie sociale fait que tout le long du semestre on ne vit pratiquement que des études, sans pouvoir réellement prendre du recul et se changer les idées. Par conséquent, on atteint nos limites psychologiques plus rapidement." - Etudiant en Bachelor, cité dans l’enquête de l’ADEPSY
Le SOS des étudiant·es
Une enquête récente de l’ADEPSY (Association des étudiant.e.s en psychologie de l’Unige), menée auprès 509 étudiant·es de la section psychologie de la faculté, révèle que la plupart des étudiant.e.s ne se sentent pas en bonne santé mentale. Depuis le premier confinement à la mi-mars 2020 jusqu’à la deuxième vague mi-octobre, 82% ont indiqué que la pandémie avait eu un impact négatif à très négatif sur leur santé mentale.
Le plus inquiétant est que 1/3 environ des 509 étudiant·es ayant répondu à l’enquête ont déclaré avoir eu des pensées suicidaires ou avoir eu envie de se faire du mal au moins une “petite partie du temps" et 10% “une bonne partie à une grande majorité du temps”.
Quels facteurs ont contribué à la dégradation du mal-être psychologique des étudiant·es ?
“Il n’y a plus aucune séparation entre vie scolaire et privée. Ce mélange crée un déséquilibre et maintenant je n’arrive plus à me concentrer pour travailler et en même temps je n’arrive pas à me reposer. Certains enseignants sont bienveillants et font de leur mieux, mais ce n’est malheureusement pas le cas de tous. J’ai fini ma session d’examen et pourtant je suis incapable de me détendre, je suis exténuée et stressée en permanence. Un nouveau semestre va commencer à distance, mais j’ai l’impression d’être coincée dans quelque chose sans fin." - Etudiante en Bachelor, citée dans l’enquête de l’ADEPSY
Le besoin urgent d’être écouté·e
Les étudiant·es ressentent le besoin de verbaliser leur souffrance psychologique. Il y a un sentiment que les conséquences de la pandémie sur la santé mentale n’ont pas été suffisamment prises en compte par les gouvernements ainsi qu’au sein de l’Université. Le taux de participation record à l’enquête, ainsi que les témoignages récoltés montrent une volonté de reconnaissance des difficultés psychologiques et un besoin d’être écouté·es de la part des étudiant·es.
“Je trouve très compliqué de devoir fournir les mêmes performances que d’habitude alors que rien n’est plus comme d’habitude." - Etudiante en Bachelor, citée dans l’enquête de l’ADEPSY
Alors que faire ?
Une année s’est écoulée depuis la mise en place des premières mesures sanitaires en Suisse. Celles-ci ont permis dans l’urgence de limiter la propagation du nouveau coronavirus. Mais on commence aujourd’hui à percevoir leur impact sur le bien-être et l’équilibre psychologique à long terme. Face aux chiffres inquiétants qui ressortent de l’enquête de l’ADEPSY et des différentes sources disponibles, il apparaît aujourd’hui absolument nécessaire d’associer l’urgence de santé physique avec les besoins en santé mentale dans le discours et les mesures sanitaires et politiques.
Afin de protéger la santé mentale des étudiant·es tout en conservant au maximum les mesures de protection sanitaires, minds, Stop Suicide et l’ADEPSY préconisent les mesures suivantes :
- Un retour aux cours en présentiel le plus rapide possible
- Promouvoir la santé mentale et augmenter le soutien psychologique au sein de la communauté universitaire
- Mettre en place des mesures pour prévenir les décrochages scolaires des étudiant.e.s
- Ecouter les étudiant.e.s et prendre au sérieux les conséquences psychologiques du contexte à distance
- Mettre en place, via le site web de l’Unige, un forum pour favoriser et valoriser la solidarité, et des groupes de parole par Zoom
- Mieux communiquer notamment autour des modalités d’examen, afin de réduire l’incertitude
- Si les cours à distance devaient se poursuivre, préférer des diffusions en direct par Zoom et des interactions sociales pendant le cours, plutôt que des cours enregistrés ou en différé.
Où trouver de l’aide en cas de besoin ?
- Parler et être écouté.e
La Main Tendue – 143 – quelqu’un à qui parler – composer le 143, gratuit et anonyme, 7j/7 24h/24 ou demander une aide par mail - Au sein de l’Université de Genève
Santé et psychologie (consultation psychologique à tarif modéré)
Aides financières (aussi pour les étudiants de la HES-SO)
Bureau social
PSYLINE : ligne gratuite et confidentielle d’écoute et de soutien psychologique pour toutes et tous, membres de la communauté de l’UNIGE, du lundi au vendredi, de 11h à 20h (exceptés jours fériés) – composer le 022 379 92 00 - Actidote : application d’auto-assistance pour la promotion de la santé et la prévention de la dépression chez les étudiants (projet mené par le Pôle Santé et Psychologie de l’UNIGE, en collaboration avec le Centre Universitaire d’Informatique (CUI) et le département de psychiatrie des HUG)
- Stop Suicide : association en Suisse romande oeuvrant à la prévention du suicide des jeunes (15-29 ans)
- Ecoute Etudiants : plateforme en ligne d’aide proposée par la Fondation FondaMental, avec le soutien de la Région Ile-de-France, pour faire le point, y trouver des clés et astuces sur la santé mentale.