40 ans, la crise assurée ?
La crise de la quarantaine, on en a tou·tes entendu parler, mais existe-t-elle vraiment ? L’expression “crise de la quarantaine” tire son origine du phénomène appelé “crise de la mi-vie” (“midlife crisis” en anglais) théorisé en 1965 (1) par le psychanalyste canadien Elliot Jacques. Il décrit la phase de transition au cours de laquelle l’être humain prend douloureusement conscience de sa propre mortalité (2). Pas très joyeux, n’est-ce pas ? Mais pas de panique, la réalité est bien plus nuancée que ça. Plus qu’un cap à passer, c’est une période complexe de la vie.
40 ans, la crise assurée ?
La crise de la quarantaine, on en a tou·tes entendu parler, mais existe-t-elle vraiment ? L’expression “crise de la quarantaine” tire son origine du phénomène appelé “crise de la mi-vie” (“midlife crisis” en anglais) théorisé en 1965 (1) par le psychanalyste canadien Elliot Jacques. Il décrit la phase de transition au cours de laquelle l’être humain prend douloureusement conscience de sa propre mortalité (2). Pas très joyeux, n’est-ce pas ? Mais pas de panique, la réalité est bien plus nuancée que ça. Plus qu’un cap à passer, c’est une période complexe de la vie.
40 ans, la crise assurée ?
La crise de la quarantaine, on en a tou·tes entendu parler, mais existe-t-elle vraiment ? L’expression “crise de la quarantaine” tire son origine du phénomène appelé “crise de la mi-vie” (“midlife crisis” en anglais) théorisé en 1965 (1) par le psychanalyste canadien Elliot Jacques. Il décrit la phase de transition au cours de laquelle l’être humain prend douloureusement conscience de sa propre mortalité (2). Pas très joyeux, n’est-ce pas ? Mais pas de panique, la réalité est bien plus nuancée que ça. Plus qu’un cap à passer, c’est une période complexe de la vie.
40 ans, la crise assurée ?
La crise de la quarantaine, on en a tou·tes entendu parler, mais existe-t-elle vraiment ? L’expression “crise de la quarantaine” tire son origine du phénomène appelé “crise de la mi-vie” (“midlife crisis” en anglais) théorisé en 1965 (1) par le psychanalyste canadien Elliot Jacques. Il décrit la phase de transition au cours de laquelle l’être humain prend douloureusement conscience de sa propre mortalité (2). Pas très joyeux, n’est-ce pas ? Mais pas de panique, la réalité est bien plus nuancée que ça. Plus qu’un cap à passer, c’est une période complexe de la vie.
40 ans, la crise assurée ?
La crise de la quarantaine, on en a tou·tes entendu parler, mais existe-t-elle vraiment ? L’expression “crise de la quarantaine” tire son origine du phénomène appelé “crise de la mi-vie” (“midlife crisis” en anglais) théorisé en 1965 (1) par le psychanalyste canadien Elliot Jacques. Il décrit la phase de transition au cours de laquelle l’être humain prend douloureusement conscience de sa propre mortalité (2). Pas très joyeux, n’est-ce pas ? Mais pas de panique, la réalité est bien plus nuancée que ça. Plus qu’un cap à passer, c’est une période complexe de la vie.
40 ans, la crise assurée ?
La crise de la quarantaine, on en a tou·tes entendu parler, mais existe-t-elle vraiment ? L’expression “crise de la quarantaine” tire son origine du phénomène appelé “crise de la mi-vie” (“midlife crisis” en anglais) théorisé en 1965 (1) par le psychanalyste canadien Elliot Jacques. Il décrit la phase de transition au cours de laquelle l’être humain prend douloureusement conscience de sa propre mortalité (2). Pas très joyeux, n’est-ce pas ? Mais pas de panique, la réalité est bien plus nuancée que ça. Plus qu’un cap à passer, c’est une période complexe de la vie.
40 ans, la crise assurée ?
La crise de la quarantaine, on en a tou·tes entendu parler, mais existe-t-elle vraiment ? L’expression “crise de la quarantaine” tire son origine du phénomène appelé “crise de la mi-vie” (“midlife crisis” en anglais) théorisé en 1965 (1) par le psychanalyste canadien Elliot Jacques. Il décrit la phase de transition au cours de laquelle l’être humain prend douloureusement conscience de sa propre mortalité (2). Pas très joyeux, n’est-ce pas ? Mais pas de panique, la réalité est bien plus nuancée que ça. Plus qu’un cap à passer, c’est une période complexe de la vie.
Commençons par déconstruire une première idée reçue, la “crise de la mi-vie” n’a pas forcément lieu à 40 ans ! Si crise il y a, c’est plutôt le poids des responsabilités qu’il faut incriminer que l’âge des personnes !
Des “super-adultes” sous pression
Le cap de la mi-vie est une période souvent riche en transitions. Elles peuvent être professionnelles (une promotion), familiales (un mariage) ou encore personnelles (par exemple l’arrivée de la ménopause). Si certaines sont plutôt positives, d’autres sont sources de difficultés majeures, comme par exemple l’apparition d’une maladie chronique ou la prise en charge d’un·e parent·e proche en difficulté.
Une période riche en changements donc… et en responsabilités ! Ces multiples transitions amènent parfois les personnes concernées à endosser plusieurs rôles en même temps. Parent, grand-parent, professionnel·le, citoyen·ne ou encore proche-aidant·e. Chacune de ces fonctions s’accompagne de son lot de joie, de satisfaction et de difficultés. Pas étonnant donc que les “super-adultes” de la génération sandwich (3), sur lesquels pèsent cette constellation de rôles, ressentent un stress important.
“Le milieu de la vie n'est que vaguement lié aux limites de l'âge ; il est défini et caractérisé par la myriade de rôles sociaux (au sens large) que les gens assument, occupent et dont ils se sentent responsables.” (4)
- Infurna, Gerstorf, Lachman, p.5
De nombreux facteurs façonnent notre chemin de vie et peuvent mener à une surcharge mentale : l’âge et la santé des parents, le niveau d’études, le fait d’avoir des enfants ou non, l’âge lors de la naissance des enfants, etc … des facteurs sur lesquels nous n’avons parfois aucun contrôle.
Parler de “crise de la quarantaine” c’est donc à la fois réducteur et culpabilisant. Comme si nous étions entièrement responsables des difficultés rencontrées à cette période intense de la vie.
La crise assurée ?
Vous vous en doutez, comme très souvent lorsque l’on parle de santé mentale, chacun·e vit les choses différemment. La “crise de la quarantaine” est loin d’être un passage obligé. Par ailleurs, il est toujours bon de préciser que difficultés et crises ne sont pas incompatibles avec épanouissement et bien-être.
N’en déplaise aux clichés négatifs, cette période peut aussi être synonyme de nouvelles opportunités, de grandes joies, de sérénité et de confiance. Le cumul des expériences vécues peut procurer un grand sentiment de liberté, de contrôle et de paix (1). Les questionnements personnels ou professionnels qui surgissent à cette période peuvent également engendrer des changements très positifs. Des réflexions autour de ses propres valeurs et objectifs sont parfois difficiles mais bénéfiques pour la suite (3).
Par ailleurs, contrairement à ce que l’on pourrait croire, notre fonctionnement cognitif global, c’est-à-dire ce qui nous permet d’apprendre, de nous concentrer, de raisonner et de nous adapter, n’est pas ralenti lors du passage de la quarantaine.
La vulnérabilité dans la force de l’âge
Le milieu de la vie est une période où l’être humain est considéré “dans la force de l’âge”, donc en pleine possession de ses moyens.
Et pourtant, cette période charnière peut être une grande source de vulnérabilités : maux de tête, troubles du sommeil ou même symptômes dépressifs, la charge mentale qui pèse sur cette génération est parfois très lourde. Loin d’être invincible, cette génération sandwich sur laquelle pèsent de nombreuses responsabilités est parfois submergée par l'ampleur de la tâche.
A-t-on vraiment conscience de l’impact de la charge mentale sur cette génération clé ?
À en croire le manque important d’études qui portent sur la santé mentale des personnes à la mi-vie (4), il semblerait que l’on ait trop longtemps considéré cette population comme étant invulnérable.
Heureusement, la situation change et les enjeux liés à la “mi-vie” sont enfin mis en lumière. Les études récentes qui ont tenté de mettre en lumière l’évolution de la santé mentale au cours de la vie relèvent une courbe en “U”. En d’autres termes, si les jeunes et les nouveaux·les retraité·es ont un niveau élevé de bien-être, on observe une diminution de ce dernier lors de la moitié de la vie (5-2).
Les piliers de notre société
Les “super adultes” travaillent, jouent leur rôle de citoyen·nes, s’occupent de leurs enfants, mais également de leurs proches âgé·es et dépendant·es … bref ils et elles forment un véritable pilier de notre société. Mais pendant que cette génération prend soin des autres, qui s’occupe d’elles et eux ? Se préoccuper du bien-être de ces “supers adultes”, c’est avoir un impact positif sur celui de leurs aîné·es, de leurs enfants, de leurs frères et sœurs… en bref, de tout leur entourage dont elles ou ils ont la charge (6).
Et ce n’est pas tout, prendre soin de la santé physique et mentale des adultes peut également diminuer les risques de démence, de dépendance ou de perte d’autonomie lors de l’avancée en âge (6). Il est donc important d’agir déjà à la mi-vie et de ne pas attendre que les personnes effectuent leur passage à la retraite pour mettre en place des politiques et des structures pour renforcer leur santé mentale !
Vous vous sentez débordé·e, fatigué·e, surchargé·e ?
Personne n’est invulnérable, n’hésitez pas à demander de l’aide
- Pour parler: 143 La Main Tendue Genève
- Pour trouver un·e professionnel·le qui vous convient: Association Trajectoires
- Info entraide Suisse
- Pour trouver écoute et conseils: Pro Mente Sana
- Pour participer à un cercle d’écoute
- Podcast “Minute papillon !”, “La crise de la quarantaine, c’est grave ?”
- Vidéo “Crise de la quarantaine, réalité ou mythe ?”
- Article “Prise en étau entre ses enfants et ses propres parents, la “génération sandwich” est surbookée”
- Article “40 ans et en crise”
- Article “Les femmes de la “génération sandwich””
- Emission radio FranceInter Vieille peau ! L'inégalité homme-femme face à l'âge
- Behere, P. B., Sinha, A. A., Chowdhury, D., Behere, A. P., Yadav, R., Nagdive, A., & Fernandes, R. (2021). Woman Mental Health - Midlife. Journal of Pharmaceutical Research International, 69–76. https://doi.org/10.9734/jpri/2021/v33i37a31981
- Giuntella, O., McManus, S., Mujcic, R., Oswald, A. J., Powdthavee, N., & Tohamy, A. (2022). The midlife crisis. Economica, 90(357), 65–110. https://doi.org/10.1111/ecca.12452
- Vijayalakshmi, S. (2017). Mid-life crises among the sandwich generation people. Indian Journal of Mental Health. https://doi.org/10.30877/ijmh.4.4.2017.380-384
- Infurna, F. J., Gerstorf, D., & Lachman, M. E. (2020). Midlife in the 2020s: Opportunities and challenges. The American psychologist, 75(4), 470–485. https://doi.org/10.1037/amp0000591
- Beasley, E., Raineau-Rispal, E., & Perona, M. (2018). Le Tournant de la quarantaine.
- Santé Publique France. La Santé en action, Mars 2023, n°463 Prévention et promotion de la santé chez les 40-55 ans : quels enjeux pour la pratique ? https://www.santepubliquefrance.fr/docs/la-sante-en-action-mars-2023-n-463-prevention-et-promotion-de-la-sante-chez-les-40-55-ans-quels-enjeux-pour-la-pratique
- Office fédéral de la statistique. (2018). Aide informelle, en 2017—2017 | Diagramme. https://www.bfs.admin.ch/asset/fr/6466180
- Etat de Vaud, Département de la santé et de l’action sociale (2020). Pour une reconnaissance des proches aidant·es: Rapport explicatif et questions soumises à consultation. DSAS.