Nous ne sommes pas seul·es responsables de notre santé mentale
Environ 60% de notre état de santé général est déterminé par notre style de vie, nos conditions socio-économiques, notre environnement et le contexte sociétal dans lequel nous vivons. C’est énorme ! De la même façon que pour la santé physique, de nombreux facteurs extérieurs influencent notre santé mentale.
Nous ne sommes pas seul·es responsables de notre santé mentale
Environ 60% de notre état de santé général est déterminé par notre style de vie, nos conditions socio-économiques, notre environnement et le contexte sociétal dans lequel nous vivons. C’est énorme ! De la même façon que pour la santé physique, de nombreux facteurs extérieurs influencent notre santé mentale.
Nous ne sommes pas seul·es responsables de notre santé mentale
Environ 60% de notre état de santé général est déterminé par notre style de vie, nos conditions socio-économiques, notre environnement et le contexte sociétal dans lequel nous vivons. C’est énorme ! De la même façon que pour la santé physique, de nombreux facteurs extérieurs influencent notre santé mentale.
Nous ne sommes pas seul·es responsables de notre santé mentale
Environ 60% de notre état de santé général est déterminé par notre style de vie, nos conditions socio-économiques, notre environnement et le contexte sociétal dans lequel nous vivons. C’est énorme ! De la même façon que pour la santé physique, de nombreux facteurs extérieurs influencent notre santé mentale.
Nous ne sommes pas seul·es responsables de notre santé mentale
Environ 60% de notre état de santé général est déterminé par notre style de vie, nos conditions socio-économiques, notre environnement et le contexte sociétal dans lequel nous vivons. C’est énorme ! De la même façon que pour la santé physique, de nombreux facteurs extérieurs influencent notre santé mentale.
Nous ne sommes pas seul·es responsables de notre santé mentale
Environ 60% de notre état de santé général est déterminé par notre style de vie, nos conditions socio-économiques, notre environnement et le contexte sociétal dans lequel nous vivons. C’est énorme ! De la même façon que pour la santé physique, de nombreux facteurs extérieurs influencent notre santé mentale.
Nous ne sommes pas seul·es responsables de notre santé mentale
Environ 60% de notre état de santé général est déterminé par notre style de vie, nos conditions socio-économiques, notre environnement et le contexte sociétal dans lequel nous vivons. C’est énorme ! De la même façon que pour la santé physique, de nombreux facteurs extérieurs influencent notre santé mentale.
Environ 60% de notre état de santé général est déterminé par notre style de vie, nos conditions socio-économiques, notre environnement et le contexte sociétal dans lequel nous vivons. C’est énorme ! De la même façon que pour la santé physique, de nombreux facteurs extérieurs influencent notre santé mentale.
La santé mentale ne se résume pas à une absence de troubles psychologiques. Elle comprend le bien-être, l’optimisme, la satisfaction, la confiance en soi, ou encore la capacité relationnelle. Elle est influencée par une interaction complexe de nombreux facteurs tels que les relations sociales, les événements de la vie, des facteurs génétiques, le revenu, la formation, l’emploi, le logement, l’accès aux services, les violences, les discriminations, ou encore l’environnement dans lequel on vit.
Un ensemble de facteurs déterminants qui sont donc internes et externes à la personne ! De plus ces déterminants interagissent et s'influencent entre eux.
Ma santé mentale va bien quand…
… Je travaille, j’ai un revenu décent et les moyens de me former ?
Être chez soi, se déplacer, travailler, avoir du temps « libre », consommer, entretenir des liens sociaux… Ces actes du quotidien constituent notre « vie socio-économique ». La manière dont nous la vivons ou la subissons, dont nous en jouissons ou dont nous en souffrons, a un impact majeur sur notre état de santé général et notre bien-être.
Les études montrent clairement un lien de cause à effet entre notre état de santé psychologique et nos conditions de vie, qu’il s’agisse de notre niveau de formation, notre profession ou de notre revenu. Ainsi, la probabilité de souffrir d’une maladie psychique, telle que des symptômes dépressifs ou d’anxiété, varie fortement en fonction de notre statut socio-économique et augmente considérablement lorsque coexistent plusieurs inégalités, telles que le genre ou des différences d’origines. Pour ne donner qu’un seul exemple, les femmes en situation de précarité présentent le risque le plus élevé de dépression par rapport à toutes les autres populations.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il existe une relation à double-sens entre la santé mentale et le niveau socio-économique :
« Une mauvaise santé mentale mène à une diminution de l’emploi et du revenu, qui en retour influencent négativement la santé mentale”
La santé mentale sur un fil…
Quel est l’impact de la précarité et de l’incertitude chronique sur notre santé mentale ? Les effets de l’instabilité économique sur la santé mentale sont désormais connus : perte de confiance en ses propres capacités, repli sur soi, isolement social pouvant entraîner une augmentation du stress, du risque de dépression et de troubles anxieux. La précarité c’est donc vivre comme une sorte de funambule. Il faut pouvoir tenir, sur un fil, suspendu, dans l’attente des fins de mois, d’un travail, d’un revenu avec « la boule au ventre tous les 25 du mois ».
Pour le psychiatre Jean Furtos, fondateur de l’Observatoire Santé mentale Vulnérabilités et Sociétés à Lyon, la précarité ne doit pas être confondue avec la pauvreté.
« La pauvreté, c’est avoir peu [...] La précarité, c’est avoir peur : peur de perdre, mais de perdre quoi ? »
- Jean Furtos
Quel impact la précarité a-t-elle sur les individus à long terme ?
Les études montrent que le risque de souffrir de troubles psychiques est le plus élevé chez les personnes travaillant sans contrat ou soumises à des contrats temporaires et précaires. L’anxiété générée par l’incertitude et la précarité de l’emploi est donc plus néfaste que l’absence d’emploi elle-même !
« Quand on ne vit que des fragments de vie c'est impossible de donner un sens à sa vie »
- « Les nouveaux pauvres : quand travailler ne suffit plus » (Arte)
L’économiste Guy Standing est à l’origine du terme « précariat ». Il explique comment ce nouveau corps social, qui ne cesse de croître partout dans le monde, doit faire face à une incertitude devenue existentielle. Quotidiennement soumis à l'insécurité économique, aux incertitudes, à l'endettement et aux humiliations, les membres du précariat sont davantage des « résident·es précaires » que de véritables citoyen·nes.
« L'insécurité est pire que la pauvreté »
- Confucius
Quelques structures qui agissent sur nos conditions de vie à Genève:
- La Tribune indépendante Jet d'encre - consacre un dossier à la précarité en Suisse
- Travail (en cours) - le podcast qui explore les bouleversements du travail et sa place dans nos vies
- Le précariat - les dangers d'une nouvelle classe - Guy Standing
- The antidote - Oliver Burkeman (en anglais)
- Itinéraires entrecoupés - Ghislaine Heger
- « La promotion de la santé mentale : un enjeu individuel, collectif et citoyen » Déborah Sebbane, Bianca de Rosario, Jean-Luc Roelandt
- « Santé mentale et isolement social : quelles interactions et réponses territorialisées? »
- « La quête du bien-être social, un enjeu majeur de santé publique »
- « Comment les statisticiens mesure-t-ils le bien être? »
- « Vulnérabilités et trajectoires de santé »
- CAIRN – Solitudes en France : mise en forme d’une expérience sociale contemporaine
- Dossier jet d’encre : la précarité en Suisse
- Talking about collective mental health
- Inégalités sociales de santé mobilisons-nous!
- Plan cantonal de promotion de la santé et de prévention 2019-2023
- Office Fédéral de la santé publique – source n°58 de Spectra
- Emission France Culture « les malades du capitalisme »